L’Ademe vient de publier l’édition 2010 de son baromètre annuel sur les Français et les énergies renouvelables : 97 % d’entre eux sont favorables à leur développement des énergies renouvelables, 64 % déclarent même être « tout à fait favorables ».
Selon le baromètre, les Français sont également favorables aux énergies renouvelables à la maison :
- 44 % des personnes interrogées pensent qu’il est possible de produire de l’électricité à domicile à partir d’énergies renouvelables intéressantes.
- 28 % trouvent cette idée très intéressante. Des chiffres qui montrent que le soutien des Français aux énergies renouvelables reste sans faille.
D’autres parts, les énergies solaires et éoliennes sont les préférées des Français :
- 61 % pensent que l’énergie solaire doit être développée en priorité
- 53 % donnent la primeur à l’éolien
Les énergies renouvelables sont favorables à cause de leurs avantages environnementaux (83 %) puis économiques (52 %)
À propos de l’équipement de la maison en énergies renouvelables :
18 % des Français déclarent posséder un appareil permettant d’utiliser une énergie renouvelable et 55 % d’entre eux utilisent une installation permettant de se chauffer au bois, tels qu’un poêle à bois ou un insert de cheminée.
Pour les Français qui n’utilisent pas encore un équipement permettant d’utiliser une source renouvelable, 85 % jugent les offres existantes intéressantes, 71 % en matière de solaire et 17 % en matière de géothermie.
Un bon niveau d’acceptabilité pour les énergies solaire et éolienne :
- Plus de 75 % des Français sont favorables à l’installation d’équipements utilisant l’énergie solaire
- 74 % sont favorables à l’installation d’éoliennes en France
Les facteurs qui ne favorisent pas l’installation de ces équipements :
D’abord, le coût de l’installation a été perçu comme trop élevé. Puis, il y a les difficultés techniques liées à l’installation de ces équipements. Ces facteurs ont malgré tout pris de l’ampleur, ils sont plus précisément liés aux interrogations sur le retour sur investissement, notamment des installations solaires, et à l’augmentation du nombre de contentieux entre particuliers et professionnels des filières.